Mitsubishi Eclipse Cross EV essai : mieux que le Scenic ?

Hugo
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L’essentiel à retenir : clone technique du Renault Scenic élu Voiture de l’Année, le Mitsubishi Eclipse Cross EV combine l’excellence française et le style japonais. Cette stratégie permet de profiter d’une autonomie de 635 km avec un avantage décisif : une garantie exceptionnelle de 8 ans, offrant une sérénité supérieure à celle de son homologue tricolore pour un tarif compétitif.

Vous cherchez un SUV électrique capable d’allier la fiabilité japonaise au confort d’une référence européenne sans exploser votre budget ? Ce mitsubishi eclipse cross ev essai analyse en détail ce faux jumeau du Scenic pour déterminer s’il constitue l’alternative idéale sur ce segment concurrentiel. Découvrez sans attendre comment sa garantie constructeur inédite pourrait bien rendre ce modèle plus attractif que son homologue français.

  1. Mitsubishi Eclipse Cross EV : un Renault Scenic qui s’ignore ?
  2. Un look Mitsubishi pour un habitacle familier
  3. Au volant : que vaut ce SUV électrique au quotidien ?
  4. Le nerf de la guerre : prix, garantie et concurrence

Mitsubishi Eclipse Cross EV : un Renault Scenic qui s’ignore ?

La synergie de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi

Ce SUV n’est pas sorti de nulle part, c’est le bébé de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Partager les technologies reste la méthode la plus efficace pour écraser les coûts de développement. Les constructeurs adorent cette logique industrielle implacable.

Regardez de plus près, et vous verrez que le Mitsubishi Eclipse Cross EV est techniquement le jumeau du Renault Scenic E-Tech. N’oublions pas que le français a raflé le titre de Voiture de l’Année 2024. Une base solide, donc.

Ce « badge engineering » permet à Mitsubishi de réinvestir le segment européen sans attendre. C’est une question de survie rapide.

Ce que l’Eclipse Cross EV emprunte au Scenic

On ne parle pas ici d’une vague inspiration, mais d’un copier-coller mécanique assumé. Le Japonais reprend intégralement la base technique du Français.

Si vous ouvrez le capot ou la portière, les similitudes sautent aux yeux. Voici ce que vous retrouvez à l’identique :

  • La plateforme AmpR Medium (anciennement CMF-EV)
  • La motorisation électrique de 218 ch (160 kW)
  • La batterie grande autonomie de 87 kWh
  • L’architecture intérieure et la planche de bord

Sous la tôle, ces deux voitures sont littéralement indiscernables. L’essai du mitsubishi eclipse cross ev revient finalement à conduire un Scenic avec un logo différent. Vous ne serez pas dépaysé.

Une stratégie pour se relancer en Europe

Mitsubishi joue sa dernière carte pour rester pertinent sur le Vieux Continent. Ils avaient besoin d’une offre électrique crédible sans dépenser des milliards en recherche. C’est une manœuvre purement pragmatique pour exister face à la concurrence. Le temps pressait vraiment.

L’ironie du sort veut que ce modèle « japonais » sorte des chaînes de l’usine Renault de Douai. Une fabrication 100 % française.

L’objectif est simple : profiter du succès critique du Scenic pour rassurer les fidèles de la marque aux trois diamants.

Un look Mitsubishi pour un habitacle familier

Maintenant que la base technique est posée, voyons ce qui change vraiment à l’extérieur et ce qu’on retrouve à l’intérieur.

Le « dynamic shield » : la touche japonaise à l’extérieur

Impossible de le confondre de face. La calandre Dynamic Shield impose son style avec un motif en nid d’abeille tridimensionnel, offrant une gueule bien plus agressive que le français.

L’arrière est plus timide. Le bandeau noir reliant les feux est retravaillé, mais l’air de famille avec le Scenic saute aux yeux immédiatement.

Avec ses 4,47 mètres de long, il se place parfaitement dans le segment des SUV compacts sans prendre de risque.

À l’intérieur : un copier-coller quasi parfait

À bord, c’est du clonage. La planche de bord est celle du Scenic, dominée par cet immense grand écran vertical qui capte le regard.

On récupère heureusement le système OpenR Link sous Android Automotive. C’est fluide, Google est intégré, et cela enterre les interfaces japonaises souvent datées.

La finition reste pragmatique. C’est solide, mais vous toucherez encore ces plastiques durs en partie basse, comme chez son cousin tricolore.

Fiche technique et habitabilité

Voici les chiffres clés pour comprendre pourquoi ce jumeau technique est une option sérieuse si vous cherchez l’efficacité.

La batterie de 87 kWh offre une capacité rassurante pour les longs trajets, tandis que le couple assure la sécurité. C’est une fiche technique réaliste.

Caractéristique Donnée
Motorisation Électrique, 160 kW (218 ch)
Couple 300 N·m
Batterie 87 kWh (capacité utile)
Autonomie WLTP Jusqu’à 635 km
0 à 100 km/h 7,9 secondes
Longueur 4,47 m
Volume de coffre 478 litres

Quatre adultes voyagent large. Par contre, le coffre tombe à 478 litres, soit 70 litres de moins que le Renault. C’est le prix du design.

Au volant : que vaut ce SUV électrique au quotidien ?

Une fiche technique, c’est bien, mais les sensations réelles sur la route, c’est mieux. Voyons comment ce clone japonais se comporte concrètement lors de l’essai.

Comportement routier : entre fermeté et sécurité

Dès les premiers tours de roue, la parenté avec le Scenic est évidente. Le centre de gravité bas, grâce aux batteries dans le plancher, assure une tenue de route stable et très rassurante. Cependant, la suspension se révèle relativement ferme, une rigidité perceptible en ville sur les irrégularités.

Sur autoroute, le confort devient satisfaisant et la direction précise rend la conduite agréable. C’est un véhicule qui privilégie clairement la sécurité et l’efficacité, un bon point pour un usage familial.

Batterie, autonomie réelle et recharge

La batterie de 87 kWh annonce 635 km WLTP, un chiffre théorique souvent optimiste. Durant l’essai, la consommation a oscillé entre 15 et 17 kWh/100 km. Concrètement, cela offre une autonomie réelle d’environ 500 km en usage mixte, ce qui reste solide.

Pour la recharge, la puissance atteint 150 kW en courant continu, permettant de passer de 20 à 80 % en une trentaine de minutes. C’est une performance honnête, située dans la bonne moyenne du marché actuel.

Aides à la conduite et insonorisation

Mitsubishi intègre de série le régulateur adaptatif, le maintien de voie et la caméra 360° via le système « Mitsubishi Intelligent Pilot ».

Le système de conduite semi-autonome est fonctionnel et rassurant sur autoroute, mais il reste perfectible et manque parfois de douceur dans ses interventions, trahissant sa filiation technique.

Enfin, l’insonorisation est jugée correcte. Si quelques bruits aérodynamiques apparaissent à haute vitesse, ils ne gâchent pas le confort global sur les longs trajets.

Le nerf de la guerre : prix, garantie et concurrence

Un positionnement tarifaire agressif

Parlons cash. Le ticket d’entrée de ce nouveau venu devrait se situer autour de 46 000 euros. C’est un positionnement malin, légèrement inférieur à celui de son jumeau français, le Scenic, à niveau d’équipement comparable.

Cette différence tarifaire, aussi mince soit-elle, constitue une première arme stratégique pour se démarquer. Pour l’acheteur hésitant qui compare chaque ligne du devis, cet écart pourrait bien faire pencher la balance finale.

C’est un facteur déterminant lors de l’achat d’une voiture neuve, surtout dans un contexte économique où chaque euro compte.

La garantie 8 ans : l’argument massue de Mitsubishi

Mais là où le constructeur japonais frappe vraiment un grand coup, c’est sur sa couverture. Oubliez les standards habituels du marché, ici on change de dimension pour rassurer le client.

Avec une garantie de 8 ans ou 160 000 km couvrant le véhicule, le moteur et la batterie, Mitsubishi offre une tranquillité d’esprit que Renault ne propose pas.

Cet argument pèse lourd. Il garantit une fiabilité financière sur le long terme, un point critique pour l’entretien d’une voiture électrique et sa valeur de revente future.

Face à la concurrence : où se situe-t-il vraiment ?

Le segment des SUV compacts électriques est une véritable fosse aux lions. Pour survivre ici, l’Eclipse Cross EV doit jouer des coudes et s’imposer rapidement.

Il se retrouve en frontal direct avec des poids lourds :

  • Volkswagen ID.4
  • Hyundai Kona Electric
  • Peugeot e-2008
  • Nissan Ariya (son autre cousin technique)

Face à eux, il dégaine une autonomie solide, un équipement complet et surtout une garantie imbattable. Son seul vrai talon d’Achille reste l’absence de version 4 roues motrices (S-AWC), pourtant historique chez la marque.

Le Mitsubishi Eclipse Cross EV s’impose comme une alternative pragmatique au Scenic. En reprenant les qualités techniques du modèle français tout en y ajoutant une garantie rassurante de 8 ans, il offre une tranquillité d’esprit supérieure. C’est le choix idéal pour ceux qui privilégient la fiabilité et le service.

FAQ

Quelles sont les différences entre le Mitsubishi Eclipse Cross EV et le Renault Scenic E-Tech ?

Bien que le Mitsubishi Eclipse Cross EV soit techniquement un clone du Renault Scenic E-Tech, partageant la même plateforme AmpR Medium, la même motorisation de 218 ch et la batterie de 87 kWh, il se distingue par son design extérieur. Mitsubishi a intégré sa propre identité visuelle, notamment avec la calandre « Dynamic Shield » à l’avant et des signatures lumineuses spécifiques.

Quelle est l’autonomie réelle du Mitsubishi Eclipse Cross EV 2025 ?

Le constructeur annonce une autonomie WLTP pouvant atteindre 635 km grâce à sa batterie de 87 kWh. Cependant, en conditions réelles d’utilisation mixte, l’autonomie se situe davantage autour de 500 km. Sur autoroute, ce chiffre peut descendre aux alentours de 340 à 400 km selon les conditions météorologiques.

Pourquoi choisir le Mitsubishi Eclipse Cross EV plutôt que le modèle Renault ?

L’argument principal en faveur du SUV japonais réside dans sa couverture garantie. Mitsubishi propose une garantie de 8 ans ou 160 000 km couvrant l’ensemble du véhicule (moteur, batterie et composants), offrant une tranquillité d’esprit supérieure à celle proposée par Renault pour le Scenic. De plus, son positionnement tarifaire pourrait être légèrement plus agressif.

Le Mitsubishi Eclipse Cross EV est-il disponible en 4 roues motrices ?

Non, contrairement à la tradition des SUV Mitsubishi souvent associés à la transmission intégrale S-AWC, cette version électrique est une simple traction (roues avant motrices). Il reprend l’architecture technique du Scenic E-Tech et ne propose pas, pour le moment, de version à quatre roues motrices.

Quel est le prix du Mitsubishi Eclipse Cross EV et sa date de sortie ?

Le lancement commercial en Europe est prévu pour la fin de l’année 2025. Bien que les tarifs officiels n’aient pas encore été totalement dévoilés, le prix de départ est estimé aux alentours de 46 000 euros pour la version équipée de la grande batterie, le plaçant en concurrence directe avec les autres SUV compacts électriques du marché.

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Hugo Rédacteur
Passionné d'automobile, je vous donne mes meilleurs conseils en mécanique et écrit autour des dernières nouveautés dans le secteur auto.
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